28 Mars 2015
La méthode Coué, qui consiste à dire tout haut ce qu’on a envie qui arrive, n’a pas fonctionnée car ce matin il pleut encore à verses !
D’un autre côté nous avions un « plan kilomètres » surréalistes avec des journées à 120 km d’autant plus qu’on a pris du retard les deux jours précédents…
On a donc choisi la voie de la sagesse : prendre le bus pour avancer de la case Khâm Duc à la case Kon Tum située 180 km plus loin toujours sur la route 14.
La suite ce sera reprendre les vélos en direction de Buôn Ma Thuôt puis aller à Dalat posée à 1 500 m d’altitude et nommée la ville de « l’éternel printemps » en raison de faibles variations de températures annuelles, à savoir de +10° à +25°. Cela devrait nous prendre cinq jours de vélos et on restera une journée à Dalat.
Ensuite Jenny et Charles (notre fils et sa fiancée pour ceux qui n’auraient pas lu les épisodes précédents) viennent nous dire au revoir à Ho Chi Minh le 2 Avril au soir pour le week-end. Donc pour que tout cela concorde il nous faudra être à Ho Chi Minh le 2 au soir : la solution c’est 7 heures de bus entre Dalat et Ho Chi Minh.
Revenons sur le voyage en bus. D’abord au vu de son taux d’occupation je reviens sur mes pas mais le « receveur » (celui qui encaisse et s’occupe des passagers et de leurs bagages) insiste.
Il est 8 heures du matin, le problème sera peut-être le même avec les bus suivants. En un tour de main les vélos sont arrimés sur le toit du petit bus. On se retrouve à cinq par banquettes de 3 places plus le strapontin et c’est parti à grands coups de klaxon à chaque fois que l’on double un autre véhicule, du scooter au camion. On est 26 là où il y a 19 places. L’ambiance est plutôt « bon enfant ».
On ira faire un tour à la frontière du Laos toute proche pour déposer des ouvriers forestiers. Un peu avant 13 heures le bus arrive à Kon Tum son terminus. Tout s’est bien passé et on a retrouvé soleil et chaleur. Un déjeuner rapide et on reprend les vélos en direction du sud.
Là ça va encore, mes deux fesses sont sur le strapontin. En fait c’est la place du « receveur », je vais passer à côté de Jeanine où je vais récupérer une moitié de strapontin.
Charmantes et élégantes la passagère et sa petite fille… Mais finalement c’est pas le pied cette photo !
Beaucoup de camions de grumes viennent de la frontière laotienne et descendent vers le sud du Vietnam
Système de pesage pour les essieux de camions de grumes. Ça marche aussi pour le vélo mais la précision est relative
Après 50 km dans l’après-midi, on entre dans Pleiku ville de près de 200 000 habitants. La ville s'étend sur 15 km le long de la route 14
En tant que « cyclo voyageurs » nous sommes un peu frustrés au vu des superbes paysages de montagnes entrevus par les fenêtres du véhicule et qui nous ont échappés…
On se consolera sur la route de Dalat où, sauf erreur, nous attend un col à 1850 m.
Demain on va essayer d'accrocher Ea drang situé à une centaine de km