25 Janvier 2017
Ce matin, on part encore plus tôt que d’habitude : 6 heures.
C’est dimanche, pour le petit déjeuner on le prendra plus tard. La route est déserte. On a nos lampes, gilets et sacoches réfléchissants pour l’arrière.
La police, déjà levée, nous laisse continuer sans problème.
Le jour se lève, encore de la grimpette difficile sur les 20 premiers km. On est bien récompensés avec cette vue de paysage de brume et de laquelle émergent quelques arbres.
Changuinola, dernière ville avant de sortir du Panama. On retire de l’argent (eh oui, même si ça n’est pas trop cher il en faut un peu). On apprécie d’avoir deux cartes bancaires, surtout quand l’une, un peu usée sans doute, vous dit zut.
Des champs et des champs de bananes avec à proximité les dépôts d’où partent les camions. Les fruits sont ensachés dans des sacs bleus pour améliorer l'apparence des bananes et les protéger des insectes
Le poste de contrôle de sortie du Panama : il nous faut un tampon. Juste après on veut franchir le pont pour entrer au Costa-Rica. On nous demande 4$ chacun pour un « sticker ». Je fais l’idiot (j’entends certains qui disent que pour moi c’est facile) : je sors quelques pièces montrant que je n’ai pas assez d’argent. Un militaire vient puis un autre (en civil). Je finis par dire qu’il faut que je retire de l’argent à une « cash machine ». Comme il n’y en a pas on nous dit de continuer
En haut d’une dernière côte sévère, on trouve un site à partir duquel on peut accéder à une cascade moyennant une entrée de 2 $ (2€ pour faire simple) comprenant « j’ai un œil sur vos vélos ». Le bain, même court, lave toute la sueur de la journée. Seul problème : le cuissard est bien humide
Nous voilà à Cahuita aux Cabinas Palmer qui sont tout près de la plage. D’accord avec vous : toutes les plages de la mer des Caraïbes ne sont pas de sable blanc
Les chiffres du jour : 90 km (on a remplacé les 10 km pour aller visiter Porto Viejo par la cascade) et 651 m de dénivelé