16 Février 2017
On part dès 6 heures ce matin et on s’arrête en route pour le petit déjeuner. Pas de café car le restaurant n’a pas de courant électrique ce matin. Tout cela fait que le service est un peu long.
On est parti pour une étape de 80 km environ avec la frontière à passer entre le Honduras et Le Salvador.
A la fin de cet article, les élèves de CM2 B de l’école St Joseph trouveront réponses à leurs questions.
Aujourd’hui le ciel est sans nuages et bien vite la fraîcheur du matin (21°) s’estompe. Au bout de 30 km on arrive à la douane avec un bidon de vide. On profite du petit reste de lempiras hondurien pour acheter 1,5l de coca et 1 litre de d’eau pour remplir nos bidons vides. A la sortie des douanes la bouteille de coca est déjà vide.
Le passage de la frontière a été un des plus simples. A l’entrée au Salvador je tenais un billet hondurien, on m’a fait comprendre de le mettre d’en ma poche, probablement pour éviter toute confusion avec une sollicitation type « dessous de table » de l’office de l’immigration.
Quelques km plus loin on nous conseille de prendre une autre route en direction de San Miguel où on sera demain.
Midi quand on arrive, à Santa Rosa De Lima où on a décidé de faire étape. Pousser à San Miguel aurait été possible, mais par ces chaleurs il faut savoir se ménager et en plus on est dans le timing.
Il nous reste à retirer des dollars américains, monnaie en vigueur au Salvador. Au premier distributeur dans une station-service la pioche est mauvaise. A Santa Rosa, après plusieurs demandes on finit par trouver un distributeur et là ça fonctionne : stressant les distributeurs de billets.
Le panneau illustre bien la zone géographique où on est avec la publicité suivante pour la bière « Impérial » dans l’oasis du désert.
Toujours quelqu’un pour vous reprendre l’argent restant du pays d’où on sort en échange de la monnaie du pays où on entre. C’est lui qui fait le taux de change.
C’est lui qui nous a conseillé de passer par Santa Rosa de Lima « más seguro » (plus sûr) et surtout une étape plus courte ce qui nous a évité de rouler toute une journée en pleine chaleur.
Il vient de traverser la route devant moi à une vitesse surprenante. Difficile de le repérer parmi les feuilles de maïs séchées.
Une vraie fourmilière dans les rues. A remarquer l’importance des panneaux publicitaires. Avec la chaleur et le monde, c’est oppressant. On croise encore des civils avec un fusil à la ceinture. Il y a des « vigiles » armés dans beaucoup de commerces.
Les chiffres de l’étape : 53 km et 421 m de dénivelé.
Les réponses aux questions de la classe de CM2 B de l’école St Joseph-Le Brandon des Herbiers :
- Est-ce qu’il y a d'autres volcans en activité au Nicaragua?
Oui, au moins 5, mais on ne saurait dire le nombre exact. Le volcan Massaya que nous sommes allés voir est le plus actif.
-Etait-il possible de se baigner dans l'ancien cratère du volcan "Lagune de Acopoyo?"
Oui selon un commentaire de Jérôme sur le blog : « Quant à la lagune de Apoyo, nous avions été surpris en nous y baignant : l'eau est très chargée en sels ». Nous, d’où on était, ce n’était pas possible d’accéder à une plage.
- Est-ce qu'il faisait plus chaud à côté du volcan?
Il était midi quand on est monté au volcan et à cette heure il fait chaud partout. Les champs de lave (éteinte) que la route traversait apportaient un peu de chaleur mais ce n’était pas sensible.
- Voyez-vous beaucoup de drapeaux du pays?
Pas beaucoup. Ceux que l’on voit sont surtout dans les grandes villes.
- Pourquoi les églises sont-elles aussi colorées?
On pense que c’est dans la culture de ces pays où les couleurs sont très vives.
- Avez-vous vu des routes à 4 voies?
Non aucune, par contre beaucoup de routes en mauvais état, au Honduras notamment.
Bonnes vacances à tous