6 Février 2019
La journée d’arrêt a été bien appréciée, avec un bon équilibre entre le tourisme et le repos. Hier soir la rencontre avec Rahul et son beau-frère Deepak était intéressante bien qu’un peu trop courte. Beaucoup de nos interrogations sur l’Inde restent sans réponse et il est quelquefois difficile de poser les questions car le simple fait de poser la question sur un sujet équivaut quelquefois à induire un jugement, ce que nous tenons absolument à éviter car nos modes de vie et notre culture sont trop différents pour émettre un avis.
Pour repartir de Jaïpur le parcours a été planifié pour passer par la route du Fort d’Amber. De l’hôtel on retrouve vite la trace GPS et la circulation n’est pas encore trop dense. Le parcours nous fait passer par des petites rues de la vieille ville où nos deux vélos donnent lieu à salutations, sourires et commentaires sur notre passage. Pour les commentaires, à part les « good morning », nous sommes bien incapables de vous les restituer.
sur la route du Fort d’Amber ce bus est en état d’apoplexie. La dépanneuse s’apprête à le remorquer.
Toujours sur la route du Fort d’Amber, avec son vélo et son grand sac il ramasse les déchets revendables.
Le long de la route, le charmeur de serpents joue de la flûte pour son cobra qui paraît bien inoffensif.
Sortant d’Amber le parcours nous conduira par des petites routes jusqu’à l’entrée de Dausa avec quelquefois des (mauvaises) surprises quant à la qualité de la route.
Midi arrive, il faut s’arrêter manger. A côté d’une gargote « bord de route », un panneau nous annonce « restaurant à 350 m ». C’est « The Gateway Hotel » Rangarh Lodge. Il fait chaud. On se dit qu’on peut manger dans de bonnes conditions et se faire un petit extra (au tarif indien, ce qui reste plus que modeste par rapport à nos tarifs européens).
Voilà le résultat. Nous sommes face au Ramgarh Lake qui est à sec. Jeanine me souffle que nous pourrions bien rester ici mais il n’y a pas de joker dans notre plan de route.
Le directeur arrive. On discute. Il est étonné par notre périple. Comme d’autres encore il nous demande notre âge (qui devient respectable). Les plats arrivent, notamment du mouton (c'est la deuxième fois qu'on a de la viande au menu). Le directeur nous souhaite bon appétit et regagne l’intérieur de l’hôtel. On finit notre repas, fort bon d’ailleurs, et on demande l’addition. Nos anglais respectifs ne sont pas toujours très compatibles et nous comprenons qu’il y a un problème.
Enfin, pas un vrai problème, car le directeur nous offre le repas. Pour le remercier de son attention nous l’invitons à poser sur une photo avec nous devant son établissement.
Nous reprenons la route, la chaleur est là.
Il invite Jeanine à visiter l’habitation à côté. Les femmes, plus agées, sont toujours très discrètes derrière leur voile.
Nous repartons mais les « conditions de circulation se dégradent ». Pas la neige bien sûr mais le bitume qui a disparu. Sur la photo, des malins ont tracé une déviation dans un champ où c’est plus roulant que sur la « route ».
ça secoue toujours. On évite de trop se parler car le répertoire des noms d’oiseaux serait vite épuisé. Enfin après 15 km on en voit le bout !
Nous terminons l’étape avec 79 km, alors que par la route nationale Jaïpur n’est qu’à 65 km.
Demain ce ne sera que de la nationale, ce ne sera pas aussi champêtre, ce sera différent.
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