22 Février 2019
Varanasi est à 125 km, trop long pour une seule étape et, de plus, arriver dans la circulation d'une grande ville est stressant. et il vaut mieux être encore en bonne forme.
Nous faisons halte à Gopiganj au terme de 68 km.
Il nous semble que nous sommes les seuls clients de l’hôtel.
Comme cela arrive de temps en temps à la tombée de la nuit nous subissons des coupures de courant. Les hôtels ont trouvé la parade : beaucoup sont équipés de groupes électrogènes.
Les sacoches sont bien attachées, nous allons pouvoir partir. Le rickshaw vélo dépose un de ses clients.
Sur les deux cents premiers mètres des deux km du pont qui franchit le Gange, cette voiture fait demi-tour et va repartir à contre-sens. Le concert de klaxons ne monte pas plus dans les crescendos pour cela.
Nous voilà arrivés à l’autre extrémité du pont. On aperçoit sur les rives sablonneuses du Gange les installations d’hébergement pour les participants à la Kumbh Mela.
Il y a deux jours nous avons franchi la porte d’entrée d’Allahabad, ici on vient de franchir la porte de sortie.
Bien docile la vache pour supporter le poids du jeune homme. Il est vrai que les vaches que nous avons croisées n’ont absolument aucune crainte de l’homme et des véhicules qui les frôlent.
L’axe routier Allahabad Varanasi est en pleine amélioration par la construction de ponts au-dessus de la route qui traverse les villages.
On transporte de tout sur les vélos. L'un des chargements le plus exceptionnel qu’on ait pu voir est un vélo chargé de longues perches de bambous.
Pour nous ce n’est pas le plein qui nous intéresse mais plutôt la vidange car le long de la route la densité de l’habitat est vraiment importante : très peu d’endroits où s’arrêter.
Demain nous devrions donc arriver peu après-midi à Varanasi peuplée de 4 millions d’habitants (estimation 2018) soit presque le double que la population d’Allahabad.
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