La fenêtre de notre chambre donnait sur le parking de la gare routière. C’était tentant de prendre le bus pour aller à Pokhara. Avec Jeanine convalescente l’excuse était valable, en plus le temps était un peu humide.
Chacun a gardé son interrogation pour lui et nous sommes partis en vélo pour aller à Tansen, une courte étape avec 32 km mais avec 817 m d’ascension. Le coup de pédale de Jeanine était plus faiblard qu’à l’habituelle mais avec patience et courage on y est arrivé.
Cette journée d’ascension a été aussi une journée de découverte de paysages, de nouveaux faciès avec aussi beaucoup plus de présence féminine au bord de la route que ce que l’on avait coutume de voir en Inde. Nous vous proposons de découvrir tout cela en images.
Dans Butwal, la direction de Pokhara est bien évidente.
Voilà ce qu’on appelle un visage buriné par les ans.
Droit devant un temple hindou
Aïe ! Aïe ! Aïe ! On commence à regretter de ne pas avoir pris l’option bus. J’arrête une moto pour savoir si le mauvais état de la route n’est que passager ou si c’est la norme jusqu’à Pokhara. On me rassure, il n’y a plus que 2 km à être secoués ou à passer à pied. Heureusement l’info s’est vérifiée.
Namasté ! C’est le bonjour indien et népalais. Certainement une des premières choses qu’on apprend aux petits.
Sans être bien haut en altitude, nous avons droit à de beaux paysages.
Midi ! On passe auprès d’un restaurant. Il faut penser à faire le plein d’énergie.
En Inde la fourchette n’est pas utilisée, on attrape les aliments avec les « chapatis » (galette qui remplace le pain) ou avec la cuillère. Au Népal c’est avec la main.
Nous on a pris la cuillère. L’appétit de Jeanine revient petit à petit.
La propreté de la cuisine nous a rassurés.
Après une première ascension un faux plat descendant nous permet de profiter pleinement du paysage.
C’est ce qu’on appelle faire la lessive à grandes eaux.
On croise Richard, un néerlandais, il est sur la route depuis 5 ans.
Sourires féminins au Népal
Observez bien la trompe de l’éléphant : elle crache un jet d’eau
L’étape a été courte, pour une phase de reprise c’était bien suffisant.
Arrivés en milieu d’après-midi, je m’arme de courage pour un coup de brosse et chiffons sur nos vélos, sans oublier de resserrer quelques écrous, huiler la chaîne et gonfler les pneus.
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