Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles régions, d’autres pays, des cultures différentes… Le voyage, à vélo à une allure modérée, permet d’avancer avec la possibilité de s’arrêter pour découvrir de nouveaux paysages et échanger avec les autres au hasard des rencontres. Nos principaux voyages : 2019 Inde et Népal, Traversée des Alpes, 2018 Irlande, 2017 Amérique Centrale, 2016 La traversée des Alpes (Thonon - Menton), MAC2016 en Amérique Centrale, 2015, 3 mois au Cambodge, Laos et Vietnam ; 2014, la Corse à vélo ; 2012, 5 mois pour 14 500 km de Pékin à Londres avec la FFCT; 2011, le raid Pyrénéen (28 cols/10 jours) ; des vacances à vélo à traverser la France sur une dizaine de jours les années précédentes...
30 Juin 2022
Lundi 27, nous repartons de Lourdes en direction d’Argelès-Gazost pour prendre la direction des cols du Soulor et d’Aubisque.
Le temps n’est pas rassurant, les imperméables sont les bienvenus pour nous protéger de l’humidité, sans oublier les pieds emmaillotés dans des sacs plastiques.
Le long de la piste cyclable qui conduit à Argelès Gazost, une maison où vit quelqu’un qui doit être un peu poète.
Les choses sérieuses commencent : 7 km d’ascension pour avaler les 559 m de dénivelé, une moyenne de 7 à 8%
Nous sommes au cœur du nuage, c’est complètement bouché et de plus en plus humide. On entend les bêlements des moutons mais on ne les voit pas. Adieu les larges panoramas du Soulor à l’Aubisque.
Nous engageons la descente avec beaucoup de précautions, les freins couinent.
Gourette, il y a UN restaurant d’ouvert. Ouf !
Le froid nous fait grelotter, heureusement le repas nous réchauffe un peu. Nous reprenons la descente, il pleut toujours.
Il ne nous reste plus qu’à gagner Bielle, terme de notre étape après 69 km, 1650 m de dénivelé et une pluie un peu trop présente.
Mardi 28, Bielle, on traine un peu pour partir attendant que le soleil s’affirme.
La route de Marie-Blanque est déviée : on la prend quand même. En fait on descendra de vélo pour croiser un camion de réfection de la route.
De Bielle, ça grimpe dur avec des pourcentages de 8% sur 5 km.
Arette. Un restaurant d’ouvert nous refuse : trop de clients et pas assez de personnel. Heureusement on trouve des sandwichs au Chalet de l’Ours.
Mauléon-Licharre. Nous n’avons pas réservé. L’Office de Tourisme nous conseille d’appeler le gîte d’étape des pèlerins de Compostelle. Venant de pèlerinage de Lourdes à vélo, c’est tout comme, le responsable nous donne son accord.
29 Juin, Ondres.
Mauléon, le pèlerin italien est déjà parti quand Jeanine se réveille. On trouve du café dans les placards du gite. Charcuterie, fromage et gâteau basque rendent ce petit déjeuner très substantiel.
Nous voilà partis. Au premier carrefour, j’hésite à prendre la direction du parcours que j’ai tracé : une petite route qui monte en face. Un passant s’empresse de nous renseigner : « St Palais, c’est à droite ». C’est sûrement la route des automobilistes, ne voulant pas le contrarier, on part à droite. La route est large, et la circulation est tranquille.
Charritte de Bas, les façades blanches du Pays Basque avec souvent des ouvertures peintes en vert foncé ou grenat
La Bastide-Clairence, c’est la pause déjeuner avec un menu, pas forcément sportif, basé sur une assiette de charcuterie (basque) et un camenbert rôti.
Nous voilà à Ondres chez nos amis Henri et Mireille avec qui nous avons passé cinq mois sur Pékin Paris Londres, Dix ans déjà.
Beaucoup de plaisir à se retrouver, les conversations se chevauchent : sur le vélo, bien sûr mais aussi sur la famille. Henri et Mireille ont à leur actif de multiples randonnées : Paris Pékin 2008, Pékin Paris Londres 2012, Le Cap Nord, l’Amérique Centrale en 2016 et d’autres encore. Henri est aussi un assidu de Paris-Brest-Paris : 11 à son actif et un 12ème où tout s’est mis de travers le conduisant à devoir abandonner.
La discussion se prolonge au diner et il est bien tard quand on tombe dans les bras de morphée.