Blog de gatebourse Les Herbiers (France) - Voyages à vélo

Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles régions, d’autres pays, des cultures différentes… Le voyage, à vélo à une allure modérée, permet d’avancer avec la possibilité de s’arrêter pour découvrir de nouveaux paysages et échanger avec les autres au hasard des rencontres. Nos principaux voyages : 2019 Inde et Népal, Traversée des Alpes, 2018 Irlande, 2017 Amérique Centrale, 2016 La traversée des Alpes (Thonon - Menton), MAC2016 en Amérique Centrale, 2015, 3 mois au Cambodge, Laos et Vietnam ; 2014, la Corse à vélo ; 2012, 5 mois pour 14 500 km de Pékin à Londres avec la FFCT; 2011, le raid Pyrénéen (28 cols/10 jours) ; des vacances à vélo à traverser la France sur une dizaine de jours les années précédentes...

Lundi 16 Février 2015 – Laos à vélo – Après Pakmong, la route de Oudomsaï c’est cailloux, poussière, travaux, circulation et ascension sur 40 km !

Vue élargie du coin cuisine du « restaurant »
Vue élargie du coin cuisine du « restaurant »

Ce matin notre « restauratrice » d’hier soir était tellement gentille que nous sommes retournés pour prendre la fameuse soupe aux noodles et les deux œufs sur le plat.

Sur la route de Pakmong, à l’évidence c’est l’heure de la rentrée de l’école.

Sur la route de Pakmong, à l’évidence c’est l’heure de la rentrée de l’école.

Le soleil joue à cache dans les nuages et vient chatouiller les jeunes pousses de la rizière
Le soleil joue à cache dans les nuages et vient chatouiller les jeunes pousses de la rizière

Le soleil joue à cache dans les nuages et vient chatouiller les jeunes pousses de la rizière

Avant Pakmong, on croise un « biker » canadien qui nous annonce que la route de Oudomsaï est « dirty », c’est-à-dire qu’elle est défoncée sur presque la totalité. On sait aussi qu’on a un col à franchir à plus de 1300 m soit plus de 900 mètres d’ascension. On tient la forme, on va voir ce qu’on va voir. Vue l’heure matinale à laquelle on a démarré, on se dit qu’on sera à Oudomsaï vers les 17 heures au pire.

A Pakmong on prend à gauche la route d’Oudomsaï. Les premiers kilomètres ça monte et ça descend mais la route est belle, mais trop belle pour être honnête.

L’ascension commence et rapidement on tombe dans les travaux puis ce ne sont plus les travaux mais les cailloux et la poussière car le bitume a disparu. De plus la pente est inégale, les pourcentages varient entre 5 et 9 % par endroits.

La main d’œuvre ne manque pourtant pas mais les travaux risquent de durer longtemps
La main d’œuvre ne manque pourtant pas mais les travaux risquent de durer longtemps

La main d’œuvre ne manque pourtant pas mais les travaux risquent de durer longtemps

On n’a pas vraiment le temps de contempler les paysages en roulant, trop absorbés par rester concentrés sur la route à éviter ses pièges.

Les camions et les bus nous dépassent ou nous croisent en nous enveloppant à chaque fois dans le nuage de poussière qui les suit.

Un poil tendu sur le vélo, les cocottes de frein bien en mains, quand on entend les « grosses bêtes » arriver par l’arrière (par l’avant ça n’est pas mieux non plus)
Un poil tendu sur le vélo, les cocottes de frein bien en mains, quand on entend les « grosses bêtes » arriver par l’arrière (par l’avant ça n’est pas mieux non plus)

Un poil tendu sur le vélo, les cocottes de frein bien en mains, quand on entend les « grosses bêtes » arriver par l’arrière (par l’avant ça n’est pas mieux non plus)

On s’arrête régulièrement pour relâcher la tension et pour se reposer et, petit à petit, on monte.

Il y a cependant quelques panoramas  sympas avec en arrière-plan la route par laquelle on est venus

Il y a cependant quelques panoramas sympas avec en arrière-plan la route par laquelle on est venus

Le col est encore à 2 km quand on s’arrête déjeuner. La soupe aux noodles est le menu unique pour tous : touristes (nous), trois écoliers, et deux autres personnes.

On repart bien vite et on arrive en haut du col.

Après un petit café laotien en canette alu, on repart dans la descente, toujours avec les mêmes cailloux et la même poussière.

Le restaurant en haut du col bénéficie d’un magnifique point de vue
Le restaurant en haut du col bénéficie d’un magnifique point de vue

Le restaurant en haut du col bénéficie d’un magnifique point de vue

Sa décoration est agrémentée de nids de frelons… asiatiques

Sa décoration est agrémentée de nids de frelons… asiatiques

Déterminée la « mère gorette »

Déterminée la « mère gorette »

Mr Seng qui nous donne quelques infos sur la route et celles à venir : à priori, celle-ci c’est la pire. Il nous offre aussi un morceau de sa pastèque

Mr Seng qui nous donne quelques infos sur la route et celles à venir : à priori, celle-ci c’est la pire. Il nous offre aussi un morceau de sa pastèque

Comme il reste une ascension de 400 mètres, on décide de s’arrêter à Namkouat où le GPS m’indique qu’il y a une Guest House.

Le panonceau mentionne aussi qu’il y a un sauna mais vu l’état de la chambre on ne demande pas à le voir. Ce soir ce sera douche à la casserole.

Le compteur marque 64 km, et 1279 m de dénivelé mais ne parle pas des cailloux et de la poussière…

On a le temps de se laver, d’aller repérer un restaurant et de boire une bière pour se rincer le gosier. Une fois la bière commandée et entamée, on voit arriver sur notre table, sans l’avoir commandée, la soupe aux noodles : il est 17h30. Quand l’interlocuteur ne parle pas un petit peu d’anglais, la communication est aléatoire.

Comme dit précédemment il est très important de manger alors on mange. Cela nous laisse aussi le temps de flâner dans les rues.

C’est la récolte des « herbes à balais », remarquez le portage : c’est la tête qui tient le poids de la charge par un bandeau
C’est la récolte des « herbes à balais », remarquez le portage : c’est la tête qui tient le poids de la charge par un bandeau

C’est la récolte des « herbes à balais », remarquez le portage : c’est la tête qui tient le poids de la charge par un bandeau

18h15, la nuit tombe vite à Namkouat

18h15, la nuit tombe vite à Namkouat

Demain, Oudomsaï n’est qu’à 30 km on y fera relâche l’après-midi : il y aura quelques nettoyages à faire et peut-être aussi le wifi…

On va aussi modifier le parcours : on laisse Luang Namtha de côté pour filer directement vers le Vietnam où on entrera dans quelques jours après avoir marqué un arrêt à Muang Khoua.

En plus, on est moins « serrés » en jours.

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J
finalement , vous avez eu raison de ne pas mettre des pneus de 23 ....!
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G
Eh oui, les Schwalbes n'ont peur que des clous
F
5 à 9 % avec les bagages de plus de 35 kg, bravo les amis.Une bière ce n'est vraiment pas volée pour tous ces efforts. A propos quelle température aviez-vous lors de cette ascension?<br /> Bon courage à Vous deux.
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G
La température dans l'ascension est autour de 25<br /> On monte sans manches
J
A priori tout se passe bien malgré l'état des routes. Pas de crevaison, pas de casse. Bref, un vrai travail de professionnel. Bonne continuation et merci pour vos nouvelles quotidiennes.
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E
L'aventure continue, il est vrai que la monotonie fatigue, alors là vous êtes servis. <br /> Bon courage pour la suite, et prenez une bonne douche.
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