La nuit a été fraîche. Au moment du départ le thermomètre du GPS confirme notre ressenti en affichant un -2°. Heureusement le soleil brille dans un beau ciel bleu, la température remonte doucement et on ne tarde pas à enlever nos doudounes.
Aujourd’hui ce fut une longue étape et aussi la plus accidentée du parcours puisque nous sommes montés à une altitude de 900 m. Nous avons terminé l’étape avec 94 km et 999 m de dénivelé positif.
En Inde cette journée est spéciale : c’est le 70ème anniversaire de la république d’Inde.
En bas de cet article vous trouverez les réponses aux questions des CM2B de l’école St Joseph-Le Brandon des Herbiers.
Avec Christine de Nice et le boss de l’hôtel Roompa. Les doudounes sont appréciées.
Dans le soleil du matin on apprécie les larges paysages.
Les singes apprécient aussi le soleil.
De tels panoramas sont rares depuis notre départ, on en profite.
L’homme en moto nous remet des petits drapeaux de l’Inde pour fêter l’indépendance.
Une noria pour tirer l’eau du puits. On aperçoit la vache à proximité mais elle aussi fête l’indépendance.
On s’arrête pour jeter un œil dans le temple recouvert d’une mosaïque de miroirs.
Après 20 km de montée la route serpente sur un plateau à 850 m d’altitude sur 40 km. On y voit quelques champs de riz.
Beaucoup de villages aussi et, forcément, des portraits.
En habits de fête, ils arrêtent leur voiture, descendent pour la photo et mettent le turban sur la tête (scarf).
Dans les villages, des gens sont rassemblés pour écouter les discours du 70ème anniversaire de la république d’Inde.
C’est la cuisson des briques. La pyramide est posée sur des rondins et à l’intérieur on verse du charbon de bois.
Un peu plus loin une pyramide de briques en cours de cuisson fume légèrement.
Le recyclage de la bouse de vaches, une bonne idée comme alternative au charbon.
Quelques meules de paille de riz servent de fourrage pour l'hiver.
On retrouve l’autoroute qui va nous mener à Udaipur.
Un des nombreux véhicules qui circulent en contresens.
Le tirage de portraits, un vrai régal pour le photographe… et les sujets.
Dans Udaïpur, c’est la frénésie habituelle dans les rues.
Très concentrés, on se faufile sans se perdre.
L’objectif est d’aller au bord du lac au moment du coucher du soleil.
On s’arrête pour assister au défilé haut en couleurs et en bruit. Les chevaux de parade paraissent habitués.
On arrive pile 10 mn avant le coucher du soleil.
Nous ne sommes pas les seuls. Il y a foule.
Et c’est Jeanine qui remporte le meilleur cliché du coucher de soleil. Reste plus qu'à trouver un hôtel.
Demain c’est repos. Après-demain nous prenons la direction de Chittorgarh.
Mais avant de terminer cet article voici les réponses aux élèves de CM2B de l’école St Joseph-Le Brandon des Herbiers.
Lily Janelle Lola : Quels aliments mangez-vous le plus et est-ce-que vous trouvez l'alimentation trop épicée ?
C’est assez difficile car la lecture des menus est compliquée. On trouve des plats à base de « daal » (lentilles), byrianis dans lequel il y a du riz. Le pain n’existe pas et est remplacé par des « chapatis » qui sont des sortes de galettes. Au Rajasthan (une province d’Inde) la plupart des restaurants, et des gens, sont végétariens. Pour les épices, on mange comme les indiens en demandant que ce ne soit pas trop épicés. On boit aussi beaucoup de thé au lait (Tchai).
Eliott Capucine : Est-ce-que les hommes et les femmes ont les mêmes libertés et les femmes sont-elles obligées d'être voilées ?
On voit beaucoup d’hommes et peu de femmes.
Dans les hôtels et restaurants on ne voit que des hommes au service. On voit des femmes dans les champs, sur les marchés, à transporter du bois pour la cuisson.
Quelques femmes, musulmanes sans doute, sont voilées en noir mais c’est peu. Quelques femmes indiennes sont voilées avec un léger voile coloré. Nous pensons que c’est leur choix ou leur coutume.
Titouan : Qu'y avait-il dans les énormes chargements tirés par les tracteurs ?
Nous avons demandé. Il semble que ce soit du fourrage pour les animaux.
Timothé Clément : Êtes-vous impressionnés par la pauvreté et voyez-vous encore beaucoup de mendiants?
Oui on voit des abris de fortune sur le bord de la route à l’entrée des villes avec des gens qui quémandent. Les enfants ne paraissent pas scolarisés et vivent dans un milieu de débrouille. On nous sollicite de temps à autre pour des roupies. Mais si on veut donner ce n’est pas à un mais à une vingtaine qui rappliquent !
Thibault : Pouvez-vous nous décrire les salles de bains de vos hôtels et chez les habitants ?
Cela dépend des lieux : WC à la turque ou avec siège. L’eau chaude est très rare. Il y a toujours un lavabo, quelquefois un miroir. Pour la douche c’est rare mais il y a un seau et un pichet ou un récipient pour se rincer. Côté plomberie c’est fait au plus simple avec un tuyau qui débouche dans le trou d’évacuation des eaux usées. Les critères de propreté ne sont pas les mêmes qu’en France.
Mais tout cela est bien secondaire pour nous au regard de l’amabilité et de l’accueil des indiens.
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