18 Juin 2012
Lundi 18 juin 2012, Shiyeli, Kazakhstan, 66 km, dénivelé 36 m
Départ à 7h30 car l’étape sera courte. Pose avec un de nos amis policiers presque plus grand que moi. Nous sommes serre-files. Il n’y a pas de vent. Pas grand-chose à signaler à part un troupeau de chameaux, 3 chevaux qui se rafraichissent les sabots dans un petit étang et bien sûr la steppe et encore la steppe. Il fait chaud quand nous arrivons au camp de vacances qui nous reçoit aujourd’hui. Le camp est doté d’une piscine qui est mise en eau pour nous avec 2 tuyaux d’arrosage. Les douches sont très simples : une cabane en tôle, un tuyau d’arrosage qui passe par le toit et une rampe avec 4 pommes, l’évacuation se fait naturellement par le bas bien sûr. J’allais oublier, elles fonctionnent à l’eau froide, ce n’est pas un problème. Les WC, toujours pareils depuis le départ de Chine en dehors des hôtels : plusieurs trous côte à côte, on s’accroupit pour la livraison. Ce n’est pas « Visez juste » mais presque !
Demain départ pour une étape qui devrait faire 115 km. Le soir on chargera les vélos dans un camion, on prendra une journée de repos puis ce sera le départ le lendemain pour 1 100 km afin de traverser cette chaude steppe pour se rapprocher de la frontière russe qu’on devrait franchir le 22.
Dimanche 17 Juin 2012, Janghagorhan, Kazakhstan, 118 km, dénivelé 203 m
L’étape devait faire une ligne droite de 135 km et il devait faire chaud et sans possibilité d’acheter de la boisson sur la route. Il a fait très chaud et pas un virage ! On est parti chacun avec nos deux bidons et deux litres de boisson auquel il faut ajouter 1 litre d’eau reçu au pique-nique. Il a fait chaud et le vent soufflait de face travers droite. On s’est maintenu dans le premier groupe, Jeanine bien sur la gauche. Les paysages de l’étape ? De la steppe et encore de la steppe avec très peu de personnes et pas de troupeau. Seuls 3 ou 4 dromadaires errent près de la route. Cette dernière est en travaux avec une mise en deux fois deux voies. Un coup on passe sur les deux voies de droite, un coup sur celles de gauche. Trois voitures de polices règlent la circulation ce qui nous permet de prendre la totalité d’une voie.
Le pique-nique est vite avalé. La directrice de l’école qui nous loge ce soir est venue à notre rencontre, elle nous annonce qu’il n’y a plus que 12 km. Bonne nouvelle !
On arrive à une station-service où il y a un peu d’ombre pour attendre les derniers du peloton. Le reste de nos boissons y passe, soit 4 litres chacun et une pression de 50 cl dans le bar d’à côté.
On en profite pour fêter la mi-parcours avec 7 200 km au compteur. C’est encourageant. On rejoint l’école où des dortoirs et douches sont à notre disposition. Une petite réception nous attend et le soir des chanteuses et chanteurs locaux nous permettent de danser au rythme des airs du Kazachkstan.