On met le cap à l’ouest ce matin pour deux étapes afin d'aller visiter plusieurs sites mayas à proximité d’Oxkutzcab.
La route est faite de longues lignes droites d’une vingtaine de km séparées par de légères courbes. Elle est bordée de taillis et aucune culture n’est apparente.
De petits oiseaux colorés de bleu ou de rouge s’envolent à notre passage mais impossible de les fixer sur la pellicule (comme on disait il y a quelques années). Nous apercevons même un toucan à deux reprises qui vole au dessus de la route. Il est bien reconnaissable à son vol chaloupé et surtout son grand bec jaune.
Avec un vent léger favorable, faire les 80 km sur cette route peu empruntée a été bien agréable et nous a permis avec 20 km/h d’établir notre meilleure moyenne. Les sujets de photos étaient plutôt rares, heureusement on a pu se rattraper une fois arrivés à Morelos.
Quand on vous disait que la route menant à Morelos était tranquille et faite de longues lignes droites.
La religion est toujours très présente
On traverse un village, des bananiers remplacent les taillis
Il est midi, on entre dans Morelos et ce beau mur attire notre attention : « c’est la féria à Morelos du 16 au 26 mars. On se renseigne : ce soir il y a une corrida.
Il fait bien chaud ce milieu d’après-midi. La moto taxi nous conduit à la féria où les activités sont en sommeil. On reviendra ce soir.
« Elotes » c’est le mot que l’on entend souvent pour la préparation des épis de maïs à consommer
Le mur peint invite à rentrer dans la grande salle que se partagent plusieurs « restaurantes economicos » ouverts en 24/24 pour certains.
Le soleil se couche on retourne à la féria pour la corrida
L’arène c’est là, derrière Jeanine. La construction tout en bois et en feuille de palmiers est remarquable en elle-même. Elle est même solide.
On prend l’échelle pour prendre place au premier étage
La vue du premier étage impressionne quant à la qualité de la réalisation avec du bois, des planches et de la ficelle.
On y vient en grande tenue
La corrida commence sous les feux des projecteurs. Nos appareils photos ont bien du mal à figer les sujets. Vous voudrez bien excuser la mauvaise qualité des photos suivantes.
La passion reste mesurée mais le spectacle est à la hauteur des attentes
Les gradins sont bien garnis
Il n’y a pas de mise à mort. Une fois que le taureau est bien fatigué, des cavaliers entrent dans l’arène et attrapent le taureau au lasso pour le faire sortir.
Demain c’est plus de 100 km pour aller à Oxkutzcab
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