20 Février 2016
Le Carnet de Voyage annonçait une étape « probablement venteuse » et effectivement, le vent de face à forci progressivement pour arriver au point de déstabiliser les vélos. Plusieurs groupes se sont formés avec les plus costauds côté vent pour offrir un abri aux moins puissants avec toute la vigilance nécessaire pour gérer les écarts de trajectoire occasionnés par les rafales.
Notre convoi ne passe pas inaperçu. La « Policia Vial » (police de la route) est toujours très présente et s’attache à ce que le groupe puisse rouler en sécurité sur sa propre voie. La voie de gauche étant utilisée en sens alterné pour voitures et camions.
Toutes les forces de la « Policia Vial » semblent représentées : en premier lieu la « Policia Estatal » qui correspond à la police nationale, ensuite la « Policia Federal » (il y a 32 entités fédérées au Mexique) qui pourrait correspondre à la police de la « région » et la « Policia municipal » de la ville visitée. Tout cela vit en bonne intelligence. Ce soir nous dirons au revoir et merci à la « Policia Federal » puisque demain nous allons quitter l’état d’Oaxaca pour entrer dans celui du Chiapas.
A moi on ne me l’a fait pas semble-t-elle dire. Ses yaourts portés dans son panier sur la tête étaient délicieux
Le vent est ici très courant. La semaine dernière, rafales de 150 km/h. Donc 70 aujourd’hui c’est de la gnognotte
A l’entrée de la ville des cyclotouristes en herbe se joignent à notre groupe. Le plus jeune, du haut de ses 4 ans ne manque pas d’allure. Il n’est pas peu fier d’arborer tout l’équipement du parfait cycliste, même si sa trajectoire laisse quelquefois à désirer mais chacun s’adapte naturellement à sa « navigation ».
Les discours de bienvenue et remerciements se suivent. Pendant ce temps-là, la « Policia Municipal », son travail accompli, se tient à l’ombre
Le premier iguane perché en haut d’un arbre. On devrait en voir d’autres. L’iguane est aussi réputé pour la saveur de sa chair mais je doute que nous ayons l’occasion d’y goûter.
La maman tient fièrement sa petite fille de 7 mois dans les bras. Cette dernière n’est pas trop rassurée
Enfin, au grand dam des protecteurs de tortues, nous avons vu sur des étals des œufs frais et des œufs séchés à disposition des ménagères.
Pour conclure, l’après-midi a été consacré au repos et à la visite de la ville. Quelques-uns ont craqué pour acheter l’un des superbes hamacs présentés le long du Zocalo. Leurs couleurs sont chatoyantes, nous devrions en retrouver régulièrement sur la route qui va nous conduira à Panama.