6 Mars 2016
Quelques explications sur ce qui a motivé notre retour anticipé
Une radio de contrôle de la fracture de Jeanine était prévue le 1er Mars en fin de journée. La radio s’éternisait quand vers les 22 heures Jeanine revient enfin, la mine déconfite, accompagnée de Sandra l’interprète.
Le radiologue a reconnu « une fracture déplacée », nécessitant la pose d’un plâtre ( ???) ou d’un clou dans l’os (gloups !). Néanmoins, il conseille aussi de voir le lendemain un traumatologue pour valider son diagnostic.
En attendant, notre décision est vite prise : on retourne à la maison pour une vraie convalescence, la santé avant tout.
Michel Cabart, le chef d’expédition, s'occupe des formalités auprès de l’assurance pour le rapatriement. On se couche le moral dans les chaussettes (c’est une image car ici on marche en tongues).
Le lendemain matin en fin de matinée, on consulte le traumatologue… qui ne trouve rien de différent par rapport à la première radio, nous donne des conseils pour bien placer l’attelle et prescrit quelques médocs et 4 semaines le bras immobilisé, donc sans faire de vélo et bien sûr une rééducation à suivre.
Le rapatriement est dans les rails, on décide de ne rien changer car 4 semaines dans un minibus, même confortable ce n’est pas idéal pour se reposer et ressouder correctement une fracture.
On philosophe en se disant qu’il y a plus grave dans la vie…
C’est donc le cœur gros et la gorge un peu nouée que l’on se sépare de nos compagnons le lendemain matin en leur souhaitant bonne route. On suivra la suite de leur périple sur la page facebook de la fédération et les autres blogs des participants cliquez ici.
L’assurance de la licence FFCT, via Mondial Assistance, prend en compte le rapatriement sur Les Herbiers sans difficulté et s’occupe des formalités de réservation des différents avions.
Avec 1444 km parcourus, en 18 étapes sur 77, pour 14 400 m de dénivelé c’est donc presque le quart du parcours que nous aurons effectué.
On a pris beaucoup de plaisir sur ce début de parcours, notamment dans les parties montagneuses mais aussi au travers des réceptions multiples organisées pour nous recevoir sans oublier les visites touristiques.
Seules les circonstances de la chute de Jeanine restent un mauvais souvenir, mais on ne refait pas l’histoire.
L’ambiance du groupe MAC2016 était excellente et on se reverra certainement avec beaucoup de plaisir. Il nous faut aussi parler du blog « gatebourse » qui a atteint sur les derniers jours un record. Cela nous encourage à poursuivre ce partage de voyage par la suite.
La suite ? Bien sûr c’est très frustré qu’on rentre à la maison en laissant Belize, Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa-Rica et Panama de côté. Mais déjà l’envie de retourner, à deux certainement, est bien là, à condition que santé et environnement familial nous le permettent.
Rendez-vous donc l’année prochaine si tout va bien.
En attendant nous avons fait un peu de tourisme aujourd’hui et vous livrons quelques photos et un film de nos rencontres. Christine et Michel Meyrand nous ont accompagné sur ces deux derniers jours. Demain ils repartent pour Chetumal où ils vont rejoindre le groupe et poursuivre l’aventure. Les veinards !
Christine Meyrand avec Sandra l’interprète et son mari français Mickael. Ses crêpes, Calle 59, sont excellentes
En se promenant dans les rues, on entend puis on découvre par une fenêtre une école de danse en plein travail. Jeanine en éclaireur, on entre dans la "Escuela de Educacion Artisticà de lnstituto Campechane". Danseurs et danseuses évoluent en rythme et les talons claquent
La grâce et le rythme