23 Février 2017
On quitte San Salvador ce matin pour rejoindre le Pacifique.
En préparant le parcours pour sortir de la ville, on avait fait le choix d’une petite route tranquille.
Pour être tranquille, ça elle l’était ! On avait bien remarqué qu’il y avait un dénivelé positif important alors qu’on avait une longue descente pour arriver sur le Pacifique. De plus, pour arriver à San Salvador on avait surtout monté, mais bof ! Ça ne nous a pas interpellés particulièrement. Grave erreur, car la route qu’on a choisi c’était la route des crêtes.
Pour accéder au niveau 1000 à 1200 m on a essuyé de sévères côtes à 15 %. Et là, nos vélos chargés viennent se planter dedans : pied à terre et on pousse les quelques 100 à 400 mètres nécessaires. On a bien vu des pickups mais on n’en était pas encore au stade de les réquisitionner.
Pour résumer le parcours de 54 km avec 938 m de dénivelé, c’est une sortie de la capitale sur 12 km en faux plat montant suivis de 5 km parsemés de fortes côtes et descentes, 10 km de montée « normale » (maxi 10%), puis 27 km de descente dont un tiers entre 12 et 15 % avec les mains sur les cocottes de freins.
Arrivés à El Sunzal, après la sieste réparatrice, on s’est récompensé en allant se baigner dans le Pacifique.
Petit déjeuner à San Salvador : ils sont venus avec tout le matériel et la matière dans la camionnette puis se sont installés sur le trottoir pour nous préparer des pupusas avec un café. Les pupusas sont des tortillas ou petites galettes de maïs fourrées à ce que l’on nous propose, comme de la purée de haricots rouges par exemple. Coût du repas du petit déjeuner : 1,50 $ (€) par personne.
On sort de la ville en empruntant des 2, 3 ou 4 voies, sans compter la bande d’urgence sur laquelle on « serre les fesses ». La photo ne montre peut-être pas une circulation intense mais dans ce cas-là, on s’emploie surtout à bien tenir le guidon avec un œil devant et un autre dans le rétro
La récompense, si on peut dire, ce sont les paysages. Ici en second plan, vue sur la « banlieue » de San Salvador et en troisième plan on devine les quelques rares tours de San Salvador
Du café à sécher, normal sur ces hauteurs le climat est un peu plus frais et on a aperçu des caféiers lors de nos arrêts « contemplation ».