13 Février 2017
Vu la chaleur d’hier, on se lève une demi-heure plus tôt. On réveille le gardien pour qu’il nous ouvre la porte. Le petit déjeuner (« el Desayuno ») est plus copieux qu’habituellement ce qui fait qu’il est 7 heures quand on démarre vraiment, c’est-à-dire comme hier.
Pour sortir de Léon on a tout faux et tout bon. Tout faux car on prend une rue où c’est le marché et donc un joli bazar et tout bon car c’est très pittoresque et très vivant (pour rappel, il n’est que 7 heures du matin).
Pour ceux qui s’interrogent sur ces levers matinaux, le soir à 20h30 Jeanine dort et moi une heure plus tard.
La route est un peu compliquée aujourd’hui, ce n’est pas un cap plein nord-ouest comme les jours précédents. On prend d’abord cap "plein est" avec un faux plat et un fort vent… d’est : donc pleine face.
Enfin on bifurque au nord, vent de côté, plus de route mais une piste !
Selon la carte, cette piste fait 50 km : ça ne rigole pas car l’étape est de plus de 90 km.
En regardant le tracé GPS, après 10 km, on repart au sud, je ne vois pas cette route sur ma carte Reise.
Effectivement après 10 km, la piste tourne à gauche et débouche sur une route, une nouvelle route qui ne figure pas sur la carte.
Un second choix à faire après 10 km, soit on file sur Villa Quince de Julio plein nord pour reprendre plein ouest ensuite soit on remonte directement plein ouest sur Mina El Limon, ce qu’un local que j’interroge me déconseille car cette route se prolonge par une piste.
On va se rallonger, je le sens, mais si on veut éviter une piste pourquoi pas.
Le vent quand il n’est pas de face est de ¾ face et toujours soutenu. L’avantage c’est qu’on sent moins la chaleur. N’empêche, le thermomètre du compteur est monté à 44°.
Après Villa Quince de Julio on reprend plein ouest avec une belle route récemment cimentée. Une quinzaine de km plus loin la belle route se termine en demie belle route car si un côté est terminé, l’autre est en chantier. Les véhicules roulent de manière alternative, nous on passe avec toujours ce p… de vent.
Il n’y a que les 10 derniers km ou la route bifurque au nord-ouest et le vent daigne alors nous pousser un peu. C’est bien apprécié car il y avait peu de solutions étapes sur cette route et on arrive à Somotillo avec 102 km au compteur, 405 de dénivelé et bien desséchés.
Pour que la récupération soit bonne, ce soir on s’emploie donc à « refaire les niveaux ». Premier boulot : achat de 2,8 l d’eau au supermercado d’à côté.
Ensuite c'est la douche, sauf qu'ici c'est la "douche à la casserole" car l'eau est rare dans la journée. Ils en stockent donc dans des grands bidons, bleus forcément, où flottent une petite bassine. On prend la bassine et on s'arrose copieusement. Cela fait un bien...
Demain matin on entre au Honduras.
Voici les photos avec d’abord en premier lieu le départ de Léon.
Preuve que le jour vient de se lever, il reste à trouver où on va prendre le petit déjeuner. On demande.
On retrouve la route
Des camions transportant de la canne à sucre avec un tracteur devant et un autre derrière pour cet attelage