27 Février 2017
Partant de Los Esclavos on prend une petite montée qui permet de s’échauffer car la journée va être, encore, difficile.
La descente d’hier continue suivie de deux longues montées très exigeantes sur une route en très mauvais état. C’est ensuite la « plongée » sur Chiquimulilla avec les mains sur les cocottes de frein tant la pente est forte sur une route où il nous faut slalomer entre les nids de poules qu’ils appellent ici nids de dindons.
A Chiquimulilla on retrouve une route à grande circulation entre le Salvador et Guatemala. Quelques kilomètres plus loin on s’arrête à Taxisco où on avait repéré un hôtel sur Google Maps.
La pancarte de l’hôtel affiche piscine et restaurant mais cela a dû être dans un autre temps. Le confort de l’hôtel, sans internet, est au minima. En face les bus s’arrêtent pour déposer passagers et leurs chargements. Tout cela génère une agitation, qui paraît éméchée, dans une ambiance pas très rassurante. Ici aussi, après le diner, on décide de regagner notre chambre avant que la nuit tombe.
Arrêtés près d’un élevage de poulets on s’avance et Efraïm Murales nous invite à le suivre pour visiter sa ferme
Les maïs pour la semence, il y a 4 rangs femelles pour un rang mâle. Le moment venu, il coupe les fleurs des femelles pour qu’il n’y ait pas d’auto-fécondation (si j’ai bien compris). L’irrigation permet d’assurer une bonne levée en saison sèche.
Efraïm Murales, pistolet à la ceinture pour la « deliquencia » nous explique-t-il. Il emploie 15 à 20 personnes et il dispose de 76 hectares.
Dans la dernière montée, arrêt à la « tienda » (l’épicerie) pour la pause hydratation. Les enfants, comme ailleurs, voudraient bien les « douceurs » qui sont derrière la vitre du comptoir.
Travaux sur la route : le sac à la main, il vient de vider la terre dans le trou sur la route et la tasse du pied. Sur la droite son collègue pioche la terre dans le talus pour remplir le sac. Ici la pente est raide.
Chiquimulilla fourmille d’activité. Motos, motos-taxis, bus et camions assurent l’essentiel des transports.
Ambiance de rue à Taxisco. Seuls étrangers dans la ville, on est l’objet des regards, on limite nos prises de photos.
Les chiffres du jour : avec 49 km et 1012 m de dénivelé on dépasse encore les mille.
Demain ce sera moins exigeant mais aussi plus délicat avec la circulation.
Ensuite ce sera une autre dure journée à plus de 1000 m de dénivelé pour arriver à Antigua où on se posera quelques jours.