Chisec, Guatemala à vélo 7 Mars 2017. Paradoxe : on descend de la montagne mais on a beaucoup monté.

10 Mars 2017

Ce matin on quitte nos amis du MAC2017 qui eux vont rejoindre Uspantan d’où on est parti la veille. Le temps des au-revoir et des encouragements mutuels, il est déjà 9H15 quand on donne le premier coup de pédale.

On part d’une altitude de 1300 m pour nous retrouver à Chisec situé à 300 m d’altitude. On peut en conclure que ça descend. Certes, mais entre les deux il y a aussi quelques petites montées plus ou moins courtes mais toujours nerveuses (encore des 14 % !) ce qui fait qu’à la fin de la journée au terme des 74 km on atteint 1184 m de dénivelé. C’est donc un peu éprouvés qu’on s’installe à l’hôtel à 16H45.

Qu’est-ce qu’on a vu ? Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? Voici les images.

Devant la camionnette de Pedro, les vélos sont sur la galerie car le chef de l’expédition MAC2017, comme il a plu la veille et qu’il y a 30 km de pistes, a décidé, pour raisons de sécurité, que l’étape se ferait en bus pour les participants. Les vélos étant chargés sur la camionnette de Pedro ou dans le camion de Salvador.

Pour la file d’attente, on nous dit que l’hôtel embauche (non, Nicole ne s'en va pas prendre la queue de la file). Remarque : devant les banques on retrouve aussi de longues files d’attentes.

Pinchazo c’est crevaison, llantas c’est roues. Beaucoup de ces petits ateliers sont installés le long des routes

Pour sortir de Coban, avant de descendre, ça monte déjà sérieusement

Ils réparent la route. A priori ce sont des travailleurs volontaires qui prennent les choses en main selon le principe « Aides-toi et le ciel t’aidera »… peut-être.

Bel arbre, aux fleurs ou au feuillage rouges, qui se détache dans les horizons de verdure qui s’offrent à nous aujourd’hui

On est en moyenne montagne, les plantations de café reviennent

Si le dindon pense que l’ananas est pour lui, il se trompe. Peut-être les pelures…

Les billots de bois sont manipulés à la main. Il y avait de l’ambiance pour la photo

Lors d’une « pause regroupement », cet automobiliste s’arrête et nous demande si tout va bien. La réponse : oui, pas besoin de pickup aujourd’hui. Lui aussi, comme beaucoup de véhicules qui nous doublent ou croisent, nous fait un petit signe amical

Le déjeuner en bord de route. La serveuse qui tient nos assiettes pince les lèvres pour ne pas montrer ces incisives toutes cerclées d’or. Ce qui ne l’empêche pas d’éclater de rire mais pas au moment de la photo

Elles reviennent de laver le linge

Des grains de cardamone (désolé pour la mauvaise qualité de la photo). Le ramasseur pèse la récolte du jour. La cardamone est utilisée en aromate ou en plante médicinale.

Beaucoup de ramasseurs de bois le long des routes, même des plus jeunes mais avec des fardeaux plus petits

Ici ce sont des pierres qui sont chargées dans le camion. Tout ce fait à la main.

Demain on quitte Chisec pour aller en direction de Sayaxché 115 km plus loin.

A priori pas d’hôtel entre les deux.

On partira tôt. Au besoin, il y a toujours la solution « Plan B ».