Les origines de la Kumbh Mela (source : www.mondeasie.com) : Cette célébration a lieu tous les trois ans dans une des quatre villes suivantes Allahabad, Haridwar, Nasik et Ujjain. La version la plus grande est la Maha Kumbh Mela (Tous les 12 ans). La succession des villes est déterminée par les positions du soleil et de la lune et par les différentes périodes des signes du zodiaque. En suivant ces indications, c’est la ville d’Allahabad qui accueille la célébration en 2019.
L’évènement le plus attendu de la Kumbh Mela consiste à s’immerger entièrement dans l’eau du fleuve qui traverse la ville. Cette immersion permet, selon les croyances, d’assurer aux pèlerins et à leurs descendants d’être lavés de tous leurs pêchés. La promesse qui accompagne un tel évènement est « une vie éternelle sans péché », tirée des textes religieux sacrés et de l’histoire mythologique indienne. La légende raconte que pendant une guerre qui vit se combattre des demi-dieux et des démons afin d’obtenir l’élixir de la vie éternelle, quelques gouttes de celui-ci sont tombées à quatre endroits. Ces endroits sont les quatre villes qui accueillent tour à tour Kumbh Mela.
Le lieu de la Kumbh Mela n’est pas déterminé au hasard : c’est au point de confluence de trois rivières : deux rivières physiques, le Gange et la Yamuna, et une rivière mythique et spirituelle, la Saraswati. Le point de confluence est un lieu sacré pour les Hindous.
Au moment du petit déjeuner, Allahabad s’éveille doucement : peu de monde dans les rues, quelques balayeurs rassemblent les ordures et des éboueurs les évacuent.
Les vaches et les chiens fouillent les tas d’ordures à la recherche de quelque pitance.
Ce n’est qu’à 10 heures que ça fourmille vraiment.
Un rickshaw nous transporte sur le lieu de la Kumbh Mela. Un peu perdus sur les centaines d'hectares du lieu, ces deux indiennes (la mère et la fille) nous proposent de les suivre.
Les sollicitations ne manquent pas.
Presque 11 heures, c’est la grande foule.
Des campements temporaires abritent des lits pour ceux qui restent plusieurs jours. Un hélicoptère survole régulièrement le lieu et il y a des policiers aux carrefours.
On suit la foule. Comme en tout lieu de rassemblement les vendeurs ne manquent pas. On réussit à éviter le marquage du 3ème œil au milieu du front.
Nous voilà arrivés au bord de la rivière Jamuna.
Nous rencontrons ces deux garçons qui vont nous accompagner plus tard en bateau pour rejoindre le point de confluence du Gange et de la Jamuna.
Il faut se plonger en entier pour être laver de ses péchés.
Pour remercier nos deux "guides", on les emmène avec nous sur le bateau pour rejoindre le point de confluence des deux rivières.
Nous ne sommes pas les seuls à y aller.
On n’oublie pas d’acheter un sachet de graines pour nourrir les mouettes intéressées par ce va et vient.
Voilà précisément le point de confluence du Gange et de la Jamuna. On nous dit que la couleur des eaux est légèrement différente.
Sur le retour, d’un seul coup toutes les mouettes s’envolent.
Les grands prêtres peut-être ?
Pour nous la fête est finie, on prend le chemin du retour.
Un rickshaw vélo nous ramène à l’hôtel en appuyant fort sur les pédales pour tirer sa machine bien péniblement mais avec le sourire.
Il est 18 heures, on ressort de l’hôtel, la nuit commence déjà à tomber. Ces vaches semblent constituer une petite ferme dans la ville d’Allahabad.
Demain matin, nous reprenons nos vélos pour rejoindre Varanasi en un jour et demi.
Puis ce sera cap au nord en direction du Népal.
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