5 Août 2011
Hier 4 Août 2011, départ tôt le matin (enfin presque tôt : 8H00) pour finalement le col de Peyresourde et le col d'Aspin. D'un commun accord il a été décidé qu'on ferait le Tourmalet Demain matin en partant d'Argeles Gazost.
On part donc par une température idéale et sous le soleil pour le Peyresourde à 1569 m. Les pourcentages sont réguliers à 7 où 8 %. La montée de Peyresourde (14.5 km pour un dénivelé de 944m avec une pente moyenne 6.5 %) à partir de Bagnères est un vrai bonheur pour les yeux (sous le soleil). On y découvre de larges paysages et la montée finale avec de longs lacets est impressionnante par la suggestion de la pente mais finalement régulière.
Quelques photos, un peu de ravitaillement (homologué bien sûr) et on plonge sur Arreau qu'on traverse doucement (jour de marché) pour rejoindre la montée d'Aspin (1490 m pendant 13 km avec des pentes de 8 à 9 %).
Quelques photos au milieu des touristes et on descend sur Ste Marie de Campan pour le pique nique au bord d'un petit torrent (idéal pour se raffraichir les pieds).
Une sieste pour se requinquer et... comme la météo de demain est incertaine et qu'on se sent bien, Jeanine et moi partons vers le Tourmalet, col mythique des Pyrénnées. Le Tourmalet culmine à
2115 m, la montée est de 16.9 km. Au départ de Campan nous avons 11 km pour s'échauffer avec des pentes modestes de l'ordre de 2 à 5%. Puis à partir de Gripp on commence les difficultés, la route
se redresse brusquement à 9% et présente une dénivellation importante avec un passage à 11% dans la station de la Mongie (12 km avec une pente moyenne de 9%).
Le soleil est de la partie et la température avoisine les 25 à 30° selon l'exposition.
Chacun de nous deux programmes des arrêts ravito et ou repos. C'est le 3ème col de la journée et ça commence (ou plus tôt continue) à être dur : pour ma part arrêt après les pare-avalenches et juste avant La Mongie et Jeanine s'est imposé de courts arrêts tous les 5 à 7 km.
Après La Mongie, les lacets sont courts et impressionants. Debout sur les pédales et hop ! On se rassoit, ou plus tôt on s'écrase sur la selle.
Le sommet est en vue, les cyclistes plus jeunes ou plus aguerris nous passent. Après avoir décompter les kilomètres, on décompte les cents mètres et finalement on arrive au milieu des touristes avec quelques applaudissements admiratifs.
Après l'arrêt photos, ravitaillement et.... épongeage on enfile le coupe vent et on plonge vers Bagnères, Luz St Sauveur, Pierrefitte et Argelès Gazost à l'hôtel des Cimes où on arrive à 20 heures et un regonflage de mon pneu avant.
Vite une douche, car Jojo et Mano, amis Boupériens, nous rejoignent pour diner ensemble comme convenu.
Nuit avec sommeil entrecoupé, conséquence d'une journée très fatigante (119 km et 2987 m de dénivelé).
Aujourd'hui 5 Août, les jambes sont un peu lourdes et on part assez tard (9H30) d'Argelès Gazost pour attaquer le Soulor (1474m pour un dénivelé de 894m sur une longueur de 20 km avec une pente moyenne de 7.5% mais des kilomètres réguliers sur les 7 derniers kilomètres autour de 8%.
Jean Michel nous accompagne ce matin et enroule avec efficacité son braquet (39x29) pou arriver en haut des deux cols.
Après le Soulor vient l'Aubisque 10 km plus loin. Sur ce versant la pente est plus "douce" : petite descente, faux plats montants et pour finir 2 km à 7.5 % et le dernier à 8%.
On arrive au milieu des moutons et des touristes... c'est le mois d'août.
On plonge ensuite sur Gourette avec une descente assez difficile avec des lacets courts et un petit muret qui protège du précipice.
Ensuite la descente est plaisante et rapide (vitesse max 67.60) et on arrive à Eaux Bonnes pour le pique nique préparé par notre logisticienne préférée : Françoise.
Afin de ne pas arrivé ce soir dans un état meilleur qu'hier, on décide de charger la voiture pour rejoindre l'hotel de l'Ours à Arette (64). en zappant au passage Marie-Blanque, dommage car ce versant est nettement plus "facile" que l'autre !
Demain on rejoint notre location à Arneguy en dessous St Jean Pied de Port après avoir passé les cols basques de Bagargui et surtout les pentes abruptes du Burdincurutchéta (à écrire 100 fois pour se rappeler de l'orthographe !)