1 Août 2010
Dimanche 1er Août 2010, Eymoutiers (87), Montgreleix (Cantal), 144 km, Une arrivée en altitude !
Pour mémoire, Eymoutiers étant dans « un bas », ça monte forcément pour repartir ! Le soleil est de la partie, la montée vers Nedde est agréable. Les habitants s’y affairent de bon matin pour nettoyer les traces de la fête de la veille. Les têtes semblent encore chaudes. A Nedde direction Rempnat et Tarnac avec des pentes de plus en plus raides. Les routes sont sympas, et tranquilles. Que nous, où presque sur la route !
Pour les routes plates et déroulantes, c’est fini ! Petit déjeuner continental à Rempnat.
Direction Merd Les Oussines, Millevaches puis à gauche en direction d’Alleyrat.
Alleyrat, c’est le point de rencontre avec la logistique qui sont partis de bon matin des Herbiers. Les sacoches rejoignent le Zafira. En repartant, il nous faut quelques kilomètres pour retrouver corps avec nos vélos délestés des sacoches… A noter que le temps s’assombrit. Pas bon.
Arrêt pour déjeuner dans un abribus, car la pluie est là, douce et délicate mais bien là ! Direction Ussel, ça descend. Un peu de plat, direction vers Bort les Orgues avec une descente de 5 à 6 Km à 8% sous une pluie battante. Direction Condat par les Gorges de la Rhue sous l’orage. Le plus dur, c’est les premières gouttes, après comme le mal est fait y a plus qu’à continuer à pédaler. De toute façon il ne fait pas froid et le corps à besoin d’être refroidi (pour rester positif).
Avant Condat, à la sortie des gorges de la Rhue, dilemme : le GPS indique Condat à droite et le panneau Condat à gauche ! On prend par la direction GPS, tout faux !
Ça monte dur et on rejoint Condat par un faut plat puis une bonne descente alors que par l’autre option, en examinant un peu plus la carte on (enfin plutôt je) aurait vu que la route suivait une rivière.
Condat, même dilemme, le GPS indique une direction pour Montgreleix et le panneau une autre !
On suit le panneau, mais au final le résultat aurait certainement été à peu près le même car on a fait que monter, sachant que Condat devant se situer à 700 mètres d’altitude il nous a fallu monter à 1228 mètres sur 15 km environ avec quelques descentes mais surtout des montées. Heureusement on n’était pas au courant !
Bref, on est arrivé vannés et trempés au Lac des Estives pour retrouver nos chambres d’hôtes, bourrer nos chaussures de papier journal pour évacuer l'humidité et user du sèche-cheveux pour activité le séchage de nos vêtements.
On rejoint ensuite la table d'hôte pour un repas local.
Par beau temps, le site doit être idéal pour des ballades en famille.