20 Janvier 2017
Le jour n’était pas levé ce matin (6H00) quand on est parti en taxi avec Gabriel Palacio notre guide pour le « Tour watching birds » (Randonnée d’observation des oiseaux) en espérant secrètement apercevoir le fameux Quetzal, l’oiseau emblème du Costa-Rica dont on parle tant et que personne, ou presque, ne voit (au Panama c’est l’Aigle Harpie).
Nous rentrons dans la forêt tropicale dès 6H30, il faisait à peine jour. Gabriel nous dit que le dernier qu’il a vu c’était il y a 20 jours. Après une heure et demie toujours rien et la forêt est étrangement calme malgré les appels de Gabriel qui imite le chant du Quetzal.
On commençait à se dire qu’on allait rentrer bredouille.
bleueGabriel, du genre celui qui trouve plein de champignons quand vous vous n’en voyez aucun, pose sa longue-vue et nous fait signe : il est là le Quetzal !
Assez haut perché, mais pas trop, il se pavane le Quetzal. C’est un mâle avec sa longue queue. Gabriel continue d’imiter son chant. Le Quetzal, intrigué, passe de branche en branche mais jamais très loin.
En silence on "mitraille" tous les deux malgré une lumière encore faible mais préférable à une pleine lumière de jour. Jeanine avec son appareil photo muni d’un zoom bien plus puissant que le mien se régale. Gabriel nous glisse « vous avez de la chance : c’est un Quetzal mannequin » tant il semble prendre la pose pour notre plaisir.
Plus loin c’est un « Trogon » : un cousin du Quetzal. Celui-là est plus haut et moins facile à mettre dans la boite.
On termine notre parcours aller par un arbre remarquable dont l’âge est estimé à 1 000 ans
Il est onze heures quand on rentre, heureux de montrer notre trophée photographique aux amis de Gabriel.
Au passage, une petite pensée pour Patrick, passionné d’oiseaux, et Cédric, autre passionné de photographie animalière, qui doivent nous trouver bien chanceux.
Demain matin on repart en direction de la côte atlantique du Panama et du Costa-Rica. Pourvu que le vent nous pousse dit Jeanine ! Surtout qu’il y a plus de 1400 m de dénivelé.