L’étape d’aujourd’hui c’est San Miguelito - Acoyapa, 82 km plus loin.
Du bord du lac Nicaragua on part rejoindre à 7 km la route « 25 » avec quelques courtes côtes bien raides.
Sur la 25, c’est comme hier : assez plat, très peu de véhicules et peut-être un peu moins de vie le long de la route.
Premier bidon de lait croisé au long de la route
Il vient de livrer son lait au « camion collecteur ». Rassurez-vous le lait va être bientôt réfrigéré
Vache de trait à ne pas confondre avec une vache à lait
Un « camion collecteur » qui, avec ses bidons bleus, vient d’un village retiré de la route. En même temps, il assure le transport des personnes et de leurs marchandises
Opération transfert de fonds… de bidon
Un peu retiré de la route, ce bâtiment abrite une citerne réfrigérée. Reste à croiser le camion-citerne pour transporter le tout à l’usine de conditionnement et transformation
Arrêt casse-croûte. Je discute avec un « maître d’école primaire » qui attend le bus pour une ville proche. Je lui fais part de notre communication avec l’école des Herbiers. Il est intéressé, nous échangeons nos profils facebook. Affaire à suivre. Si j’ai bien compris, l’école reprend lundi au Nicaragua.
Toujours beaucoup de cavaliers et de troupeaux qui traversent la route
Une petite averse nous fait choisir l’abri de ce restaurant VIP. Jeanine regarde le chien qui attend sagement les os des morceaux de poulet de nos assiettes
On arrive à Acoyapa. la Sainte Vierge veille sur ses habitants très croyants et pratiquants.
Dans Acoyapa, on demande où on peut trouver un hôtel. Ça tombe bien, la personne qui nous répond est propriétaire d’un hôtel. Elle nous y conduit directement : pas le choix ! Pas internet non plus.
L’hôtel est flambant neuf, il semble que l’on soit les seuls clients.
On part faire les touristes sur la route principale.
Ici un atelier où sont employées 15 personnes à travailler le cuir pour la confection du nécessaire pour le cavalier avec bottes, étriers, selles et tabliers, entre autres.
Les gestes sont précis et rapides.
Non ce n’est pas le chef. Peut-être la papa du chef.
Un beau sourire. Sac à main rose « tout cuir » oblige.
Plus loin on s’active à la cuisson du maïs et à la cuisson des tortillas pour les clients qui vont venir car le soleil est au plus bas, dans 20 mn il fera noir.
Des potiches de fleurs de fabrication artisanale pendant qu’en face des personnes attendent le bus. Le mauve a la cote.
Les chiffres du jour : 85 km et 477 m de dénivelé. A part le début, une étape assez plate.
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