8 Février 2017
Si hier c’était de la rigolade aujourd’hui c’est du sérieux.
Pour commencer on part de Juigalpa après un petit déjeuner dans une station-service un peu type station autoroute en France : pas glamour mais efficace et surtout ouvert le dimanche. La petite pluie de départ s’est vide arrêtée et on retrouve des paysages très arides.
La route est belle, il fait beau, le vent pousse, peu de circulation mais aussi peu à voir le long de la route.
Après 37 km, on prend à gauche la direction de Malacotaya. C’est une route en pointillé sur la carte : adieu le bitume bien roulant.
Au carrefour on s’autorise une pause rafraichissement.
Avant la suite en images, un grand merci à tous les lecteurs du blog, n’hésitez pas à en parler à vos amis et à partager les articles qui vous plaisent sur facebook ou autres, c’est la gratification du partage de notre voyage, de nos rencontres et découvertes.
Voilà le fameux carrefour en direction de Malacotaya puis Granada avec sur le côté le coin rafraichissement puis en face la piste qui nous attend
Le base-ball semble ici le sport qui passionne et qui peut-être est plus adapté à la température ambiante que le football par exemple ou encore le cyclisme
ça secoue dur sur la piste. Heureusement les pneus schwalbe marathon sport plus, pas surgonflés, sont toujours aussi solides
Troupeau qui part pour la prairie ou plutôt la « pampa ». Pourtant le bétail est moins maigre que ce qu’on a pu voir précédemment.
Jusqu’où s’aventurent-ils pour vendre quelques rafraichissements et avec le sourire. Mais au fait ? Eux, que pensent-ils de nous ? A chacun ses choix… ou obligations (pour eux).
Pas le choix, il faut y aller. Heureusement ce n’est pas trop profond. L’eau n’est pas rentrée dans nos sacoches « waterproof ».
Le lac Nicaragua, grand comme la Corse (merci Daniel Duvergne), n’est pas loin et les rizières bénéficient de l’eau des rivières qui s’y jettent
Après le déjeuner, on sort de Malacotaya et on retrouve une route de pavements, bien confortable, sur quelques km
La belle route en pavements a laissé place à une piste moins caillouteuse mais plus traître avec son sable bleu dans lequel on s’enlise ou on dérape de temps à autre. On n’avance pas très vite. Le lac est vraiment tout près.
On est dimanche, l’émission de Michel Drucker doit être terminée. Tout le monde rit de bon cœur. On nous invite à faire connaissance avec le « must » des animaux de compagnie de la maison (quoi t’est-ce ?) qui joue avec le chien.
Il est 17 heures quand on arrive à Granada après 92 km, 405 m de dénivelé, un fort vent poussant et près de 50 km de pistes.
Le jour de pause va être apprécié.