Managua, Nicaragua à vélo 7 Février 2017. Le volcan Masaya ne dort que d’un œil.

26/02/2017 22:36

En quittant Grenada ce matin Natán, un cycliste granadien, s’arrête pour discuter avec nous sur la place de la cathédrale.

Beaucoup plus de vélos sur la route qu’habituellement. Et ici un vélo ça transporte jusqu’à 3 personnes s’il s’agit d’enfants.

A ce sujet, au Nicaragua la rentrée des classes c’était bien hier lundi, en témoignent les nombreux enfants croisés en chemisier et chaussettes blanches avec short ou jupe bleu foncé.

Natán, cycliste granadien, nous parle d’un voyage vélo qu’il a fait aux Etats-Unis

Intriguée par ma présence, la « belle encornée » s’est arrêtée de machouiller avant de reprendre son ruminement.

Beaucoup de « motos-taxis » qui desservent les petits villages installés à l’écart de la route

Pour le petit creux de 10 heures il a tout ce qu’il faut dans son échoppe bord de route.

Depuis notre départ de Granada ça monte doucement, alors un plus de pression ne peut pas faire de mal

Notre parcours GPS, inspiré du MAC2016, que nous avons dû interrompre, fait une petite incursion dans la ville de Catarina. On commence par visiter l’église puis d’aller au bout de l’incursion dans la ville

Notre parcours GPS, inspiré du MAC2016, que nous avons dû interrompre, fait une petite incursion dans la ville de Catarina. On commence par visiter l’église puis d’aller au bout de l’incursion dans la ville

Bonne idée ! Tout au bout on découvre ce magnifique panorama sur la « Laguna de Acopoyo » d’un diamètre de 6 km bordée de la forêt tropicale

Catarina est aussi réputée pour fournir des plants d’arbustes et de superbes éléments de décoration extérieurs

Catarina est aussi réputée pour fournir des plants d’arbustes et de superbes éléments de décoration extérieurs

A Massaya, une autre manière d’être à deux sur un vélo. Pour le passager de l’avant il y a des repose-pieds aux extrémités de l’axe de la roue avant.

On arrive au volcan Masaya. Après avoir acquitté le droit d’entrée dans le parc, vu que le volcan est toujours actif, on nous interdit de monter au sommet en vélo. Ah zut alors ! La montée aurait été sympa avec nos vélos chargés. Jeanine n’était pas fâchée de cette interdiction. Il est midi passé quand on arrive au musée. C’est le point de départ de la navette qui monte au sommet du volcan. Seulement pas de navette entre midi et 15 heures. Nous faisons du stop, un couple de jeunes allemands, Alexander et Nadine (toujours sympas les Nadine), acceptent de nous embarquer dans leur voiture.

Les « champs » de lave sur le bord de la route qui mène au cratère

Arrivés en haut il faut se garer prêt à partir en cas de réveil de « la bête » qui ronronne et nous montre un peu de son feu intérieur à travers ses fumées. Un gardien veille au bon ordre et à ce que chaque véhicule ne reste pas plus de 15 minutes. Le parcours sur les crêtes alentours est aussi interdit.

On aperçoit furtivement les rougeurs du volcan Masaya selon les vents et l’intensité des fumées

La photo souvenir avec Alexander et Nadine, le couple d’allemands qui nous a « covoituré » en haut du volcan Masaya

On entre dans Managua, capitale du Nicaragua avec 2,2 millions d’habitants en 2015. La circulation intense ne nous empêche pas d’apprécier les décorations des grandes artères de la ville.

Au compteur aujourd’hui 62 km et 730 m de dénivelé. Demain ce sera repos. Encore ! Pourraient dire certains.