4 Mars 2017
On avait anticipé pour partir au plus tôt. Dès 6h15 on était attablé pour le petit déjeuner. Au moment du départ on s’aperçoit que le parcours n’a pas été chargé sur le GPS. Mea-culpa. Retour à l’hôtel, c’est la porte à côté. Un quart d’heure plus tard c’est fait.
La sortie d’Antigua est assez longue : Antigua ce n’est pas que le centre historique.
Les côtes arrivent. C’est normal on sait qu’il y a beaucoup de dénivelé. On quitte la panaméricaine pour une route plus tranquille.
Arrivés à San Andres Itzapa le GPS nous emmène dans des ruelles puis on voit en face un chemin de terre qui semble monter au ciel tellement la pente est raide. On fait demi-tour pour rejoindre la Panaméricaine. Le résultat c’est plus 13 km arrivés au terme de l’étape, sans compter le dénivelé inutile ni le temps qui s’écoule. Morale de l’histoire : lors du tracé d’un parcours Openrunner choisir l’option voiture plutôt que vélo et vérifier sur la carte en même temps.
La suite racontée en images.
Petit déjeuner dans l’épicerie à côté de l’hôtel : sympa la patronne d'avoir fait ça pour nous rendre service
Le puits est busé (moins d’un mètre de diamètre). Ils sont en train de le nettoyer. Il y a quelqu’un au fond 50 mètres plus bas me dit-on.
Nous sommes à Patzun à 2300 m d’altitude. Il est 14H00. Déjà quelques côtes bien raides nous ont obligés à mettre pied à terre. Ensuite vient une longue descente puis une montée de 400 mètres qui nous donne la chair de poule tellement elle parait raide sur le GPS. Ensuite ce sera 20 km de descente pour rejoindre Panajachel au bord du Lac Atitlan.
Un aperçu de la route. Pas très agréable dans les montées comme dans les descentes, et comme il n’y a rien de plat…
Dans la dernière grande montée, après 100 m de dénivelé encaissé (il en reste au moins 300), on comprend que si on veut arriver avant la nuit il faut un plan B.
Voilà le plan B ! Un camion veut bien s’arrêter. On monte les vélos sur la benne pleine de sable et nous voilà partis pour 3 km à petite vitesse car lui aussi il peine. Mais il monte. D’autres compagnons de voyage (ceux qui ont dû charger le sable) descendent en cours de route sans que le camion s’arrête tellement il monte lentement.
Les chiffres du jour : 93 km, 1776 m de dénivelé dont 300 en camion.