17 Février 2017
On quitte Santa Rosa de Lima et son ambiance un peu spéciale au sens où nous nous sommes sentis étrangers et pas à notre place ici. Bref, contents de partir.
La route qui mène à San Miguel est très chargée en circulation. Heureusement, la plupart du temps le bas-côté est circulable pour les vélos.
On arrive à San Miguel à 11 heures. Le GPS nous emmène directement à « l’hôtel Del Centro » tout près de la cathédrale et du parc. Il y a une cour et un gardien à l’entrée de l’hôtel. On peut mettre les vélos dans la cour sans risques, après avoir mis « l’antivol » bien sûr.
A San Miguel, l’ambiance est vraiment différente de Santa Rosa de Lima. On se sent étrangers bien sûr mais pas ignorés voire plutôt curieux de notre présence ici, car il n’y a pas d’autres touristes que nous.
Courte frayeur en fin de soirée : on arrive d’une promenade en ville et je constate que ma sacoche de selle est ouverte et que mon outil multifonctions, qui fait tout ou presque, ainsi que ma pince ont disparus. Enervements, le ton monte puis rebaisse et je me dis que, sait-on jamais, je devrais aller voir à la réception. A ma question en espagnol on me tend d’abord une boite d’allumettes puis, après un sourire, on sort mes deux outils d’un tiroir.
Tout est bien qui finit bien, le responsable de l’hôtel a su pallier ma négligence passagère.
Les deux extrêmes dans la cour de l’hôtel avant de partir : le vrai 4x4 tout terrain et, au fond en bleu clair, la voiture surbaissée qui doit avoir du mal à passer convenablement les « topès » (dos d’ânes ralentisseurs).
On s’arrête dans une école primaire : toujours bien reçus. Aujourd’hui c’est « El dia del amor et de la amistad » (le jour de l’amour et de l’amitié), normal c’est la St Valentin.
Pendant que je pèle la mangue, la petite fille, qui fait sa timide, nourrit l’oisillon avec des petites graines. Elle lui met les graines dans le bec et il les avale.
On arrive à San Miguel. Majestueux, le volcan du même nom trône à l’horizon. Demain on passera sur sa droite.
On m’invite à entrer dans le magasin. Il y a de tout pêle-mêle : literies, motos, électro-ménagers, meubles, vélos. On m’entraine au fond du « magasin » pour me montrer les vélos. C’est un tel dédale qu’un court instant je m’interroge : « un coupe-gorge ? ».
Les vélos sont bien là. Pas de chichis sur les vélos. Du fonctionnel exclusivement, produit au Salvador, au meilleur prix : 95 $ pour le vélo bleu (actuellement, pour faire simple 1 dollar = 1 euro)
Les chiffres du jour : 40 km pour 425 m de dénivelé et toujours très chaud dès 10 heures.